Publication de l’étude "Appliquer une stratégie de luxe à l’Enseignement Supérieur pour accroître sa puissance"

 

Publication de l'étude EGE "Luxe académique - Appliquer une stratégie de luxe à l’Enseignement Supérieur et la Recherche pour accroître la puissance française" réalisée par Olivier Gapenne et Nathalie Aubin, étudiants de la MSIE23, dans le cadre de leur formation continue « Management Stratégique et Intelligence Economique ».

 

Le système d’enseignement supérieur et de recherche français a connu plusieurs cycles d’institutionnalisation depuis sa création au Moyen-Age et bénéficie d’une grande attractivité étant l’un des systèmes les plus démocratiques et performants à travers le monde. Preuve en est que les Universités Dauphine et Sorbonne furent à l’origine des modèles universitaires allemands (Humboldt) et américains (dont Harvard), qu’on observe une fuite continue de cerveaux français à l’étranger, que 60% des doctorants sont étrangers et que les universités répondent difficilement aux vagues d’inscriptions grandissantes (+65.000 nouveaux inscrits en 2015).

Cependant, la France peine à trouver une place de choix dans les classements internationaux, tant économiques qu’éducatifs, créés par les Etats Unis, l’Angleterre, le World Economic Forum, l’UE et plus récemment la Chine. En témoigne aussi son déclassement de puissance mondiale à la 6ème place derrière le Royaume-Uni début 2015 après les Etats-Unis, la Chine et l’Allemagne, sa 22ème place sur 140 parmi les économies compétitives dans le classement du Forum économique mondial de 2014-2015, sa 22ème place sur 143 parmi les nations innovantes5 derrière le Royaume-Uni (2nd) et l’Allemagne (13ème), ou encore la reprise des parties florissantes et innovantes de nos fleurons (Alstom, Alcatel pour ne citer qu’eux) par des puissances étrangères, alors que la French Tech et certains clusters percent à l’international.

En outre, malgré une qualité avérée de l’enseignement supérieur (universités, écoles d’ingénieur et écoles de commerce) et de la recherche sur la scène internationale, les diplômés convoités par les puissances étrangères partent d’eux-mêmes vers une économie offrant souvent une qualité de vie plus attractive pour mettre à profit leurs talents et leurs aspirations (avec parfois beaucoup de désillusions à la clef).

Aussi, quelles limites doivent être franchies pour que la France prenne conscience de cette réalité paradoxale et décide d’une stratégie offensive de développement économique par la connaissance sur la scène internationale ?

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