Pétroyuan versus Pétrodollar : la fin de l’hégémonie du billet vert ?

L’hégémonie du dollar, instrument de la suprématie internationale des États-Unis, est-elle menacée ? La multiplication des transactions pétrolières en yuan, et la volonté d’un nombre croissant de pays de contourner la monnaie américaine semblent l’indiquer. La domination financière actuelle des États-Unis, basée sur l'usage exclusif du dollar dans le commerce mondial du pétrole, pourrait être mise à mal si le yuan parvenait à supplanter le billet vert dans ce secteur. Ce possible renversement de situation pourrait constituer un tournant décisif dans la compétition pour la suprématie mondiale entre les États-Unis et la Chine.

Une prééminence du pétrodollar dans les transactions pétrolières internationales incontestée jusqu’à présent

Depuis les années 1970, le pétrodollar a régné en maître dans le domaine des échanges pétroliers. Né de l’accord de 1974 entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite, ce système a établi le dollar comme la devise dominante pour les transactions pétrolières, renforçant ainsi la position du dollar en tant que monnaie de référence dans le commerce international du pétrole[i]. Cette prééminence du dollar a favorisé une demande mondiale constante pour la devise américaine. Entre autres, elle a permis à l'État américain de maintenir un niveau de dette élevé en raison de la confiance et de la demande pour le dollar dans le commerce pétrolier[ii]. C’est le « privilège exorbitant » des États-Unis. Au-delà de la simple logique économique, le dollar est une arme qui a permis aux États-Unis d’imposer, de manière unilatérale, des sanctions pouvant s’appliquer aussi bien à des entreprises qu’à des États, en vertu de l’extraterritorialité du droit américain[iii]. Décidé également de manière unilatérale par les États-Unis, le partenaire d’une entreprise placée sur la liste noire américaine, fait également l’objet de sanctions par effet rétroactif. En somme, le système du pétrodollar a élevé le dollar américain au rang de monnaie de réserve mondiale et grâce à ce statut, les États-Unis bénéficient d’avantages substantiels géoéconomiques.

L’apparition du pétroyuan comme le reflet d’une baisse de l’appréciation du pétrodollar

L'évolution du paysage énergétique mondial des années 1970 a engendré un changement significatif. Les États-Unis sont devenus moins dépendants des importations pétrolières, grâce à la révolution du fracking, ce qui a altéré leur position de premier importateur mondial de pétrole. De ce fait, les États-Unis exportent plus qu’ils n’importent pour la première fois en 2020[iv]. Parallèlement, la Chine émerge comme le plus grand importateur de pétrole au monde, dépassant les États-Unis, en 2017[v].

Cette transformation dans les dynamiques de consommation énergétique s’accompagne d’une montée de la méfiance et du désir de réduire la dépendance au dollar, notamment de la part des pays non occidentaux, émergents ou en développement. Ce phénomène découle de l’utilisation par les États-Unis du dollar comme levier dans leur politique étrangère, souvent au détriment de la souveraineté des nations. Dans ce contexte, tirant parti de sa croissance économique, la Chine est motivée à rechercher des alternatives au dollar pour ses transactions pétrolières, cherchant ainsi à s’émanciper d’un système largement dominé par les États-Unis[vi]. Concrètement, l’ambition de la Chine est d’internationaliser le yuan afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar américain, et plus largement, de consolider son statut de superpuissance économique.

Pour ce faire, la Chine lance le 26 mars 2018 le pétroyuan à la Bourse internationale de l’énergie de Shanghai et propose ses premiers contrats à terme sur le pétrole en yuan, garantis par l’or[vii]. Avant cette date, toutes les transactions pétrolières à terme étaient uniquement libellées en dollar[viii]. Ce système a permis de créer potentiellement l’indice de référence du pétrole asiatique le plus important et offre une alternative aux indices libellés en dollars américains.

La montée en puissance du pétroyuan témoigne ainsi de l’ambition de la Chine d’établir sa devise nationale comme une alternative crédible et compétitive au dollar.  Par extension, il stimule l'intérêt et l'implication d'autres acteurs tels que la Russie, l'Union européenne, et des pays exportateurs de pétrole comme l'Iran et le Venezuela, soucieux de diversifier leurs réserves monétaires[ix].

À ce titre, l’essor du pétroyuan constitue le défi le plus important à ce jour pour la domination du dollar dans les transactions pétrolières internationales.

Une lutte asymétrique pour l’hégémonie monétaire mondiale

La suprématie financière des États-Unis repose sur l’exclusivité du dollar en tant que véhicule du commerce mondial du pétrole. En cherchant à ébranler la suprématie du dollar dans le commerce pétrolier, le pétroyuan transforme cette compétition pour le statut de devise de référence dans les transactions pétrolières en une lutte pour la domination monétaire.

The rise of the pétrodollar system : dollars for oil de Jerry Robinson (2002) évoque l’enjeu pour les États-Unis, dès les années 1970, de « maintenir le système du pétrodollar » qui « devient le but premier de l’empire américain, tout le reste étant secondaire »[x]. Les États-Unis s’efforcent toujours de défendre et maintenir le statut du dollar comme monnaie de réserve mondiale pour préserver leur influence économique et géopolitique. Les enjeux sont considérables. Si le système du pétrodollar venait à s'effondrer, les États-Unis pourraient se retrouver dans l'incapacité d'imprimer de la monnaie excédentaire par rapport à la demande. Cela entraînerait probablement une situation où les nations étrangères liquideraient leurs réserves de dollars, provoquant une hyperinflation, en particulier par le biais d'une augmentation des taux d'intérêt et des prix du pétrole[xi].

Dans le rapport de force avec le pétroyuan, les États-Unis bénéficient d’un avantage considérable face à la Chine. Sur le plan financier, le pétrodollar tire sa force de l’ancrage historique du dollar comme principale devise de réserve mondiale. Sa stabilité, sa liquidité et la confiance qu’il inspire en font un choix privilégié pour les réserves de change des banques centrales et pour les transactions internationales, notamment pétrolières[xii]. En raison de ces caractéristiques, de nombreuses transactions pétrolières restent libellées en dollars. Les acteurs mondiaux ont des réserves en dollars et sont souvent plus à l'aise avec cette monnaie.

En revanche, on observe quelques signes d’érosion du dollar. En mai 2023, les États-Unis ont atteint le plafond de leur dette publique[xiii], et mènent régulièrement des politiques monétaires expansionnistes[xiv] pour soutenir l’économie américaine, notamment à la suite de la crise sanitaire de la covid-19. Ces facteurs soulèvent des inquiétudes quant à la soutenabilité à long terme du dollar. D’autre part, l’extraterritorialité du droit américain qui s’applique au travers du recours du dollar conduit un nombre grandissant de pays à s’en détourner pour des alternatives fiables[xv].

Dans ce cadre, le pétroyuan émerge comme un défi sérieux à l'hégémonie du dollar dans le commerce pétrolier. Au-delà de la simple logique économique de promouvoir l'utilisation du yuan dans les échanges de pétrole et ainsi réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar, se profile un scénario écrit par Pékin qui vise à dégrader la puissance états-unienne en lui subtilisant son privilège et en affaiblissant le statut de sa monnaie[xvi]. La possibilité de payer du pétrole en yuan entame le monopole du dollar en tant que devise internationale de réserve. Ce projet de la Chine pourrait donc être le début d’un long processus de dédollarisation de l’économie mondiale[xvii].

La montée en puissance du yuan s'est manifestée lors de son admission par le FMI en septembre 2016 au sein du panier de devises constitutives des Droits de tirage spéciaux (DTS), consacrant ainsi sa reconnaissance officielle dans les réserves de change internationales[xviii]. Cependant, un argument fort contre le pétroyuan est que le yuan lui-même n'est pas une monnaie très liquide. La Chine doit en effet encore faire face à des préoccupations concernant la convertibilité et liquidité limitées du yuan[xix]. Si les marchés financiers chinois ont connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies, ils restent relativement peu liquides par rapport aux marchés des capitaux américains.

En revanche, les autorités chinoises sont conscientes des faiblesses du yuan et ont déjà trouvé une solution. Pour renforcer l’attractivité du yuan, depuis avril 2016, la Chine assure la convertibilité de sa devise en or. Pour les pays exportateurs, cela signifie que, s’ils acceptent des yuans en échange de leur pétrole, ils peuvent ensuite convertir la monnaie chinoise en or physique[xx]. PetroChina et Sinopec, deux compagnies pétrolières chinoises, fournissent des liquidités aux contrats à terme sur le brut en yuans en étant de gros acheteurs. Ainsi, si un producteur de pétrole souhaite vendre son pétrole en yuans, et indirectement de l’or, il y aura toujours une offre[xxi].

Ainsi, bien que le rapport de force entre le pétroyuan et le pétrodollar soit initialement asymétrique et déséquilibré en faveur des États-Unis, la Chine sait s’adapter et capitaliser sur les contradictions du pétrodollar pour se démarquer.

Une double stratégie défensive et offensive de la Chine

La Chine a adopté une double stratégie pour se soustraire progressivement aux pressions des États-Unis et internationaliser sa devise dans les transactions pétrolières[xxii]. D’une part, sa politique de promotion du pétroyuan se fonde sur une approche relativement prudente et défensive, notamment pour éviter des réactions négatives sur les marchés financiers mondiaux. D’autre part, la Chine dispose dorénavant d’outils qui pourraient lui servir d’armes économiques offensives pour tenter d’imposer sa monnaie au commerce pétrolier[xxiii].

Comparativement à Saddam Hussein ou Mouammar Kadhafi qui ont voulu déconnecter l’échange pétrolier du dollar sans plan pour ce faire, la stratégie chinoise s’est construite sur des décennies. La Chine a tout à bord renforcé sur une quinzaine d’années sa position en tant que principale importatrice de pétrole en Asie centrale, en contrats en monnaie nationale, pour offrir une base solide afin de promouvoir le yuan dans les transactions pétrolières, à l’échelle régionale[xxiv]. La Chine a par conséquent acquis le statut de premier importateur mondial de pétrole, en important 8,4 millions de barils de pétrole brut par jour en 2017 (contre 7,9 Mb/j pour les États-Unis)[xxv]. Un système de pipelines amène le pétrole du Kazakhstan ou le gaz du Turkménistan. Ce dispositif répond à deux objectifs. D’une part, ces flux sont inaccessibles au contrôle des États-Unis. D’autre part, ils participent au grand mouvement de dédollarisation de l’Asie centrale, car les contrats sont de plus en plus souvent signés en monnaies nationales. Ainsi, Gazprom décide en 2015 de vendre son pétrole à la Chine en yuan et non plus en dollar.

Au-delà, de la logique de promotion du yuan dans les transactions pétrolières régionales, se profile également la stratégie de jouer la même partition diplomatique que les États-Unis, il y a 40 ans. En effet, l’accord conclu en 1974 avec l’Arabie Saoudite par le secrétaire d’État Kissinger n’a été possible que parce que les États-Unis étaient le plus gros importateur de pétrole dans les années 1970. Aujourd’hui, ce titre lui a été ravi par la Chine. Si cette dernière parvient à jouer la même stratégie, le pétroyuan deviendrait sérieusement une menace pour le pétrodollar.

D’autre part, le moment choisi pour introduire le pétroyuan par la Chine est opportun. Alors que les plus grands exportateurs de pétrole, que sont l’Iran, le Venezuela et la Russie subissent des sanctions américaines, le pétroyuan apparaît comme une alternative intéressante. La Chine cherche donc à tourner à son avantage le contexte géopolitique actuel. C’est le côté défensif de l’approche chinoise. Il s’agit d’un narratif qui fait référence à une expérience commune à un nombre croissant d’entreprises et de gouvernements, soit, celui de pressions américaines ressenties comme indues, et qui fonctionnent par l’utilisation du levier « accès au dollar »[xxvi]. S’en soustraire est séduisant pour un nombre croissant de pays.

Étant donné que la Chine importe majoritairement son pétrole auprès de pays qui ont des relations tendues avec les États-Unis (Russie, Iran, Irak, Venezuela, etc.), elle leur propose un échange « gagnant-gagnant » : Elle achète leur pétrole, et eux en contrepartie acceptent ses yuans et échappent tous à l’extra-territorialité du droit américain.

Dans une démarche plus offensive, la Chine cherche à développer des partenariats avec des alliés historiques des États-Unis. À ce titre, Pékin fait pression sur l’Arabie Saoudite, et les pays du Golfe, pour abandonner leur cotation en dollars et leur vendre son pétrole en devise chinoise[xxvii]. Ce fut l’objet du déplacement du président chinois Xi Jinping en Arabie saoudite, le 9 décembre 2022, et dans d’autres États du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pour lancer, selon ses propres termes, « un nouveau paradigme de coopération énergétique multidimensionnelle »[xxviii].

L’Arabie saoudite est le pilier du système du pétrodollar. La décision de ne plus vendre son pétrole exclusivement en dollars américains pourrait ébranler la suprématie du dollar américain dans le système financier international. Cependant, en acceptant de se faire payer en yuan, l’Arabie Saoudite s’expose au risque de perdre la protection militaire nord-américaine, prévu depuis l’accord de 1945[xxix]. Les Saoudiens se retrouvent donc face à un dilemme, soit, renoncer à leur prééminence pétrolière, s’ils refusent la requête chinoise, ou renoncer au pétrodollar, au risque de contrarier les Américains. La Chine ayant conscience du dilemme dans lequel se trouve l’Arabie Saoudite proposent de nouvelles offres. Elle propose une autorisation d’émission de bons en yuans par l’Arabie Saoudite, la création d’un fonds d’investissement saoudo-chinois, ou encore l’acquisition d’une partie des 5% de la Saudi Aramco (compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures)[xxx].

Plus rapidement que les États-Unis ne l’anticipent, la Chine développe des initiatives, et des outils lui permettant progressivement d’imposer sa monnaie dans les transactions pétrolières.

Une stratégie américaine à deux vitesses

Les États-Unis ont réagi relativement tardivement à l’essor du pétroyuan, illustrant potentiellement une certaine complaisance quant à la position dominante du dollar.

Une des stratégies principales des États-Unis vise à dissuader les pays et les entreprises d’adopter le pétroyuan. Cette approche se fonde sur la mise en avant des risques de perte d’accès au marché américain, au système financier et à l’utilisation du dollar comme monnaie pour les transactions internationales. À ce titre, les États-Unis ont pris des mesures contre certaines entreprises chinoises impliquées dans des transactions pétrolières en yuan. Par exemple, en 2019, ils ont imposé des sanctions à l'encontre de la société chinoise Zhuhai Zhenrong, une importante entreprise pétrolière, en raison de ses transactions de pétrole avec l'Iran en yuan[xxxi]. Ces sanctions ont été conçues pour dissuader d'autres entreprises de suivre cet exemple. Les États-Unis ont également imposé des sanctions contre les institutions financières qui faciliteraient des transactions pétrolières en yuan, contournant ainsi le dollar. En 2018, les États-Unis ont imposé des sanctions à l'encontre de la Banque de développement de Chine, l'une des plus grandes banques chinoises, en raison de ses transactions financières avec l'Iran[xxxii]. Ces sanctions ont eu un effet dissuasif sur les banques et les institutions financières qui craignaient d'être exclues du système financier américain.

Le pétrodollar chahuté, mais là pour rester

Les États-Unis parviennent à maintenir la position dominante du dollar en tant que principale devise de réserve mondiale face au pétroyuan qui demeure un défi relativement modeste à ce stade.

Les principales références pétrolières sont toujours déterminées à Londres et à New York, et si nous étudions l’enjeu que représente le contrat à terme de Shanghai par rapport aux contrats Brent et West Texas, nous constatons qu’il est encore très faible (seulement 7% de la part de marché)[xxxiii]. Il est également vrai que le contrat à terme sur le pétrole de Shanghai ne porte que sur la livraison d’un type spécifique de pétrole brut, à savoir le type à haute teneur en soufre principalement consommé par les raffineries chinoises, et non sur l’offre mondiale de pétrole de manière plus générale[xxxiv]. Le yuan est donc encore loin d’avoir détrôné le dollar dans les transactions pétrolières.

Le rapport de force se joue véritablement au niveau des pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient qui s’alignent pour le moment sur les États-Unis et s’en tiennent au dollar. Si Xi Jinping a demandé aux producteurs du Moyen-Orient d’accepter les paiements en yuans, il n’a pas sollicité de fixer le prix du pétrole en yuan[xxxv]. Thani Al Zeyoudi, le ministre émirati du Commerce, a déclaré que son pays était prêt à discuter du règlement des échanges commerciaux dans différentes devises, mais uniquement pour les accords non pétroliers[xxxvi]. Dans la région, le pétroyuan est également considéré comme une porte qui, une fois ouverte, constituerait une invitation pour les éventuels adeptes. L'Inde, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan pourraient ainsi rechercher des accords similaires[xxxvii]. D’autre part, la plupart des monnaies des pays producteurs du Moyen-Orient sont rattachées au dollar, ce qui nécessite un afflux constant de dollars pour soutenir l’accord[xxxviii]. Ces économies sont détenues sur des comptes en dollars, les pays du Moyen-Orient ont donc intérêt à maintenir un dollar fort[xxxix].

Néanmoins, le pétroyuan est déjà un succès sur la place boursière de Shanghai qui assure progressivement sa crédibilité à l’international. La Chine est parvenue à augmenter la visibilité du yuan à l’échelle mondiale, renforçant sa position en tant qu’acteur économique mondial majeur.

Émilie Alexandre,
étudiante de la 27ème promotion en Stratégie et Intelligence Économique (SIE) 

Notes

[i]  GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[ii] Ibid.

Le dollar, monnaie de réserve mondiale | vie-publique.fr, [http://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/270947-le-dollar-monnaie-de-reserve-mondiale], consulté le 6 novembre 2023.

[iii]Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

[iv] La révolution du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis : enjeux technologiques, territoriaux et géostratégiques — Planet-Terre, [https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/gaz-petrole-schiste-EU.xml], consulté le 20 octobre 2023.

[v] La Chine, premier importateur mondial de pétrole brut en 2017, [https://www.connaissancedesenergies.org/la-chine-premier-importateur-mondial-de-petrole-brut-en-2017-220218], consulté le 6 novembre 2023.

[vi] Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

[vii] GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[viii] Ibid.

Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

[ix] GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[x] Ibid.

[xi] Petro dollar System, [https://www.slideshare.net/kashyapshah11/petrodollar-42971452], consulté le 28 octobre 2023.

[xii] Le dollar, monnaie de réserve mondiale | vie-publique.fr, [http://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/270947-le-dollar-monnaie-de-reserve-mondiale], consulté le 18 octobre 2023.

[xiii] « Dette américaine : les Etats-Unis approchent dangereusement du défaut de paiement », Le Monde.fr, 15/05/2023.

[xiv]Expansionary Fiscal Policy: Risks and Examples, [https://www.investopedia.com/terms/e/expansionary_policy.asp], consulté le 20 octobre 2023.

[xv]Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

Malik Matheo, « 10 points sur les sanctions américaines et la dédollarisation », consulté le 2 novembre 2023.

[xvi] GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[xvii] Ibid.

[xviii] Le FMI inclut le renminbi dans le panier de devises des droits de tirage spéciaux, [https://www.imf.org/fr/News/Articles/2016/09/29/AM16-NA093016IMF-Adds-Chinese-Renminbi-to-Special-Drawing-Rights-Basket], consulté le 2 novembre 2023.

[xix]Yuan : le fonctionnement d’une monnaie atypique, [https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/yuan-le-fonctionnement-dune-monnaie-atypique-1125149], consulté le 18 octobre 2023.

Internationalisation du yuan : une stratégie à pas comptés, [https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c9176e57-03a1-4576-89b4-927e23f9161d/files/d1ab36f4-deb5-4c50-9886-7d4c3c5ba162], consulté le 18 octobre 2023.

[xx]Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

[xxi] L’essor du Pétroyuan : La fin du règne du pétrodollar et son impact sur les marchés mondiaux, [https://www.aubedigitale.com/lessor-du-pétroyuan-la-fin-du-regne-du-petrodollar-et-son-impact-sur-les-marches-mondiaux/], consulté le 19 octobre 2023.

[xxii] La polémique sur la Shanghai International Energy Exchange, [https://www.ege.fr/infoguerre/la-polemique-sur-la-shanghai-international-energy-exchange], consulté le 2 novembre 2023.

[xxiii] Ibid.

[xxiv] GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[xxv]La Chine, premier importateur mondial de pétrole brut en 2017, [https://www.connaissancedesenergies.org/la-chine-premier-importateur-mondial-de-petrole-brut-en-2017-220218], consulté le 2 novembre 2023.

[xxvi] La polémique sur la Shanghai International Energy Exchange, [https://www.ege.fr/infoguerre/la-polemique-sur-la-shanghai-international-energy-exchange], consulté le 2 novembre 2023.

[xxvii] L’essor du Pétroyuan : La fin du règne du pétrodollar et son impact sur les marchés mondiaux, [https://www.aubedigitale.com/lessor-du-pétroyuan-la-fin-du-regne-du-petrodollar-et-son-impact-sur-les-marches-mondiaux/], consulté le 19 octobre 2023.

[xxviii] Ibid.

[xxix] Ibid.

[xxx] GREILING Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.

[xxxi] « Pétrole : l’Iran accepte les règlements en yuans », Le Monde.fr, 08/05/2012.

[xxxii]HUGHES DAVID A.,  « The End of US Petrodollar Hegemony ? », [https://eprints.lincoln.ac.uk/id/eprint/34036/1/The%20End%20of%20US%20Petrodollar%20Hegemony.pdf], consulté le 2 novembre 2023.

[xxxiii]Pétroyuan : le projet de la Chine pour Remplacer le Dollar - Grand Angle, [https://grandangleeco.com/pétroyuan-remplace-dollar/], consulté le 18 octobre 2023.

[xxxiv] Ibid.

[xxxv] « The Myth of the Inevitable Rise of a Pétroyuan », Bloomberg.com, 27/02/2023.

[xxxvi] Ibid.

[xxxvii] Ibid.

[xxxviii] Ibid.

[xxxix] Ibid.

 

Sources

Ouvrages :

  • Cabestan Jean-Pierre, Demain la Chine : guerre ou paix ?, Editions Gallimard, 2021.
  • Greiling Christian, Le grand jeu, Héliopoles, 2020.
  • Laïdi Ali, La Chine ou le réveil du guerrier économique, Éditions Actes Sud, 2023.

 

Articles :

Sites internet :