Procès Microsoft: négociation à l'amiable

Microsoft aurait fait, d'après son PDG Steve Balmer, de grandes concessions devant la justice. Et pourtant le PDG de Microsoft déclare "[...] être sûrs de notre position d'un point de vue légal".Si les dirigeants de Microsoft sont aussi sûrs d'eux alors pourquoi faire des concessions et pourquoi ne pas laisser la justice faire son travail et établir la vérité ?

Microsoft et l'anti-trust ont jusqu'au 5 avril pour négocier à l'amiable.

Après le report par le juge Thomas Jackson de la publication de son verdict prévu mardi Microsoft et les autorités anti-trust ont jusqu'au 5 avril pour négocier un accord à l'amiable.  TF1 jeudi 30 mars - 07h42

Alors que tout le monde s'attendait à la publication du verdict cette semaine, le juge Jackson redonne une dernière chance à Microsoft. Le gouvernement américain et Microsoft vont donc continuer à débattre des propositions faites par le géant des logiciels jusqu'au 5 avril.
D'après Steve Balmer, le PDG de Microsoft, les défenseurs de la firme, ont fait des concessions bien plus substantielles que les sanctions qui pourraient être imposées contre le groupe. "Bien que nous soyons très sûrs de notre position d'un point de vue légal et que nous soyons préparés à aller jusqu'en appel, (...) nous travaillons très dur pour régler le procès par un accord à l'amiable", écrit Steve Ballmer. Pour lui "tout accord à l'amiable doit préserver la capacité de Microsoft à innover et à améliorer ses produits". Selon le Washington Post, Microsoft a posé également comme condition à un accord à l'amiable que les conclusions préliminaires du juge Jackson, ne soient pas enregistrées pour qu'elles ne puissent pas être utilisées dans les procès au civil déjà intentés contre Microsoft.


 

Toute l'amérique attend Microsoft au tournant.