L'EGE : Une formation au coeur du lien Armées / Nation


Une école engagée au service des intérêts de la France


L'Ecole de Guerre Economique est le fruit d'une rencontre, d'un constat et d'une ambition. Au milieu des années 1990, le Général Pichot Duclos (ancien commandant de l'EIREL) et Christian Harbulot réalisent des missions de conseil en intelligence économique au sein du Groupe Défense Conseil International. Cette expérience couplée avec la contribution de C. Harbulot à l'acte fondateur de l'IE (« Intelligence économique et stratégie des entreprises », Commissariat Général au Plan, 1994) va induire une évaluation critique : les firmes françaises sont à la peine sur les marchés internationaux car leurs équipes de direction souffrent d'un déficit de méthodes dans le domaine du management de l'information. Une ambition va naître. Il s'agira de transférer les démarches méthodologiques du renseignement militaire pour les appliquer dans le monde de l'entreprise. L'Ecole de Guerre Economique (EGE) voit le jour en 1997 avec ce double objectif : former de nouvelles générations de cadres aptes à résoudre les défis de la mondialisation et de la société de l'information, défendre les intérêts stratégiques de la France par la production de connaissances originales.


Une école marquée par la culture du combat


Dès sa création l'EGE a bâti son projet pédagogique sur une vision volontariste de la stratégie. Cette approche était motivée par une évaluation simple : dans des contextes d'hypercompétition, les nations et les organisations les plus performantes sont toujours les plus offensives. Comprendre les formes de la compétition, identifier les acteurs les plus influents, déterminer quels sont les circuits de décisions majeurs, anticiper sur les actions des concurrents, définir les facteurs clés de succès, tout cela concourt à la réflexion et à la décision stratégique. Ces problématiques sont désormais connues et enseignées dans les grandes écoles. En revanche, les principales d'institutions d'enseignements ne sont jamais entrées dans les dynamiques de l'action, exceptées sous l'angle de l'évitement ou de la coopération. Penser l'action, c'est forcément penser la conflictualité entre les acteurs. C'est précisément cette logique de l'action qui constitue le c?ur des enseignements de l'EGE. Comment augmenter sa propre liberté d'action tout en maîtrisant ou réduisant celles des concurrents ? Or, tout expérience de la stratégie se concrétise dans le combat. Dans les sphères économiques, il se matérialise par un management offensif de l'information ? influence, lobbying et guerre de l'information. Cette culture du combat propre à l'Ecole de Guerre Economique trouve des échos naturels avec la communauté de la défense nationale.


L'Ecole de Guerre Economique et les institutions de défense


En 2006, l'EGE propose deux enseignements diplômants de type Bac+5 (en formation initiale et en formation continue pour cadres) et compte 300 anciens élèves. Pour la rentrée 2006-2007, une troisième formation diplômante dirigée par le Colonel (ER) Peer de Jong va voir le jour. Elle sera dédiée à l'accompagnement des firmes françaises sur les marchés asiatiques. Les liens qui unissent l'Ecole de Guerre Economique avec les institutions de défense, ainsi que le monde militaire sont étroits et variés. Dans le cadre de ses activités de promotion de l'intelligence économique et d'analyse des stratégies de puissance, C. Harbulot dirige un séminaire de géopolitique économique au Collège Interarmées de défense. Il a également siégé dans différentes commissions consacrées à l'intelligence économique au sein du Secrétariat Général de la Défense Nationale. Avec ses collaborateurs, il intervient depuis de nombreuses années à l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Au carrefour de la défense et de la l'entreprise, l'Ecole à dirigé un programme de sensibilisation auprès des officiers supérieurs de l'ESORSEM. Elle vient également de signer un partenariat de recherche avec l'IERSE, la structure d'enseignement supérieur de la Gendarmerie Nationale. Outre des relations institutionnelles, l'EGE accueille chaque année plusieurs officiers des trois armes. Ceux-ci suivent la scolarité dans le cadre l'Enseignement Militaire Supérieur ou à des fins de reconversion vers la société civile. La prochaine promotion de l'EGE comptera ainsi dans ses rangs un Officier Général de l'armée de terre fraîchement nommé en seconde section. Enfin, l'EGE entretien une relation constante avec les organismes de la réserve militaire opérationnelle, puisque chaque année plusieurs de ses anciens élèves devenus officiers sont déployés sur les théâtres d'opérations extérieures.


L'Ecole de Guerre Economique et les questions de défense


Dès sa création l'EGE a bâti son projet pédagogique sur une vision volontariste de la stratégie. Cette approche était motivée par une évaluation simple : dans des contextes d'hypercompétition, les nations et les organisations les plus performantes sont toujours les plus offensives. Comprendre les formes de la compétition, identifier les acteurs les plus influents, déterminer quels sont les circuits de décisions majeurs, anticiper sur les actions des concurrents, définir les facteurs clés de succès, tout cela concourt à la réflexion et à la décision stratégique. Ces problématiques sont désormais connues et enseignées dans les grandes écoles. En revanche, les principales d'institutions d'enseignements ne sont jamais entrées dans les dynamiques de l'action, exceptées sous l'angle de l'évitement ou de la coopération. Penser l'action, c'est forcément penser la conflictualité entre les acteurs. C'est précisément cette logique de l'action qui constitue le c?ur des enseignements de l'EGE. Comment augmenter sa propre liberté d'action tout en maîtrisant ou réduisant celles des concurrents ? Or, tout expérience de la stratégie se concrétise dans le combat. Dans les sphères économiques, il se matérialise par un management offensif de l'information ? influence, lobbying et guerre de l'information. Cette culture du combat propre à l'Ecole de Guerre Economique trouve des échos naturels avec la communauté de la défense nationale.


L'Ecole de Guerre Economique est donc une structure unique en France et en Europe. Ouverte sur le monde, elle se situe au carrefour des questions économiques et stratégiques. Le dialogue historique qu'elle entretien avec la défense, ainsi qu'avec les hommes et les femmes qui la servent perdurera tant que notre mode sera marqué par les incertitudes, les violences et les affrontements économiques. Elle figure donc à ce titre comme un acteur au c?ur du lien armées / nations.