L'intelligence artificielle au service de la prise de décision, décryptage par Mickael Réault

Mickael Réault, intervenant à l'Ecole de Guerre Economique, dirigeant fondateur de Sindup, partenaire de l'EGE, interviewé par La Tribune sur les enjeux futurs de l'intelligence artificielle et les bouleversements auxquels les entreprises devront faire face. En matière de formation il cite l'approche novatrice de l'EGE et souligne l'importance de se réinventer en permanence.

De « l'aide à la décision » à la décision tout court, il n'y a plus que quelques pas à faire en matière d'intelligence artificielle pour remplacer l'homme par la machine. Pour les entreprises, comme pour les centres de formation, cela implique de se préparer à accueillir ce nouveau collaborateur au sein d'équipes futures différentes en tous points de celles d'aujourd'hui.

Très rapidement l'expert surdiplômé va céder la place à des profils plus agiles nourris aux formations courtes. Ces derniers feront également de longues d'études, mais étalés tout au long de leur vie professionnelle. Comme le disait très justement Albert Einstein, « la connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information ». Ainsi, les ressources humaines devront composer avec de nouveaux profils issus de formation qui auront su adapter leur cursus.


Se former pour affronter l'accélération de l'obsolescence

Conscientes de la situation, les écoles revoient leur modèle et devront intégrer le gout du risque et du changement à leur tronc commun pour l'enseigner à leurs étudiants. Les formations devront préparer à s'épanouir dans la complexité et stimuler la vision globale comme la prospective. Le métier de chacun sera d'avoir une capacité à s'adapter. Christian Harbulot, directeur et fondateur de l'École de Guerre économique, souligne l'importance de réinventer en permanence les formations de l'école pour rester en phase avec les nouveaux paradigmes.

Lors du Gala des 20 ans de l'établissement, il rappelait aux étudiants qu'une fois la formation terminée, il faut déjà se mettre à jour. La formation et la mise à jour deviennent permanentes. Un état d'esprit qui doit être transmis à tous les établissements, et ce quelle que soit la filière. En ce sens l'Agence Universitaire de la Francophonie déploie un dispositif de veille intégré pour répondre aux besoins de sa stratégie et ceux des établissements qui composent son réseau. Pour l'agence, l'objectif est d'observer l'environnement universitaire et ses mutations pour relever les grands défis de l'employabilité et de l'insertion professionnelle des diplômés, mais aussi du rôle de plus en plus important des universités elles-mêmes comme opérateurs de développement.

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